Virginie, qui es-tu ? que fais-tu ?
Je suis réalisatrice, monteuse et graphiste.
Je réalise principalement des documentaires historiques et des courts-métrages en vue de réaliser prochainement un long métrage de fiction.
J’affectionne particulièrement les univers oniriques, c’est pourquoi j’ai régulièrement recours à la 3D et aux effets spéciaux.
J’en insère également dans mes documentaires historiques pour recréer des scènes qui n’existent pas sous forme d’archives.
Quel est ton parcours ?
J’ai commencé ma carrière d’abord dans la danse, puis dans le graphisme print et la photographie de plateau. En 2009, je suis passée assez naturellement à l’image filmée.
Après avoir réalisé Danse danse danse, un premier documentaire autoproduit, j’ai écrit et réalisé Le Grand saut, documentaire sur l’enfance, la passion et l’engagement coproduit par Arte.
Depuis, je me consacre principalement à l’écriture et à la réalisation de films documentaires. J’ai coréalisé quatre documentaires historiques pour Histoire TV dont les 3 derniers comportent des scènes en 3D.
En parallèle, je développe depuis 2017 une collection de courts-métrages – Jardins d’Illusion – avec la collaboration de chorégraphes, qui sont autant d’occasion de confronter la danse avec des décors réels ou recomposés, afin de créer des mondes et des récits oniriques. Un moyen également de me familiariser avec le travail des effets spéciaux et de la 3D.
La 3D de mes précédents documentaires a été réalisée avec Blender, mais les temps de rendus sont considérables, ce qui rend les scènes larges impossibles à produire pour une économie réduite. D’où le désir de passer en complément sur Unreal Engine.
Pourquoi cette formation Unreal Engine ?
Mon objectif en entrant en formation n’était pas la maîtrise du logiciel mais d’acquérir les bases d’Unreal Engine pour comprendre le fonctionnement du logiciel et les possibilités qu’il offre (qui sont immenses).
J’appréhendais beaucoup cette formation (je ne suis pas du tout une spécialiste de la 3D, j’ai des notions mais ce n’est pas moi qui modélise sur Blender, mon rôle consiste généralement à diriger les graphistes et à créer les textures sur Substance Painter), pour autant j’en suis sortie confiante et pleine d’idées.
Le travail sur Unreal Engine m’ouvre tout un champ de possibles : scènes beaucoup plus larges, réalisme très convaincant, utilisation de Meta Human et intégration de scènes d’action… et aussi la possibilité d’utiliser le logiciel lors de tournages en studio sur murs de leds pour incruster le décor en direct. Et je suis même prête à mettre la main à la pâte pour aider les graphistes (économie de documentaire oblige).
Quels sont tes projets ?
Je travaille actuellement sur deux nouveaux documentaires pour lesquels j’ai prévu davantage de scènes en 3D, plus ambitieuses et plus réalistes. Le premier documentaire comportera une trentaine de scènes qui seront modélisées dans Blender mais assemblées dans Unreal Engine, notamment des scènes d’action impliquant des personnages et des véhicules.
Nous tournerons très probablement certaines scènes sur mur de leds afin d’incruster un décor 3D et de gagner ainsi du temps en post-production.
Virginie Kahn : site web
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