Patrick Gherdoussi, journaliste photographe, a suivi la formation Fairlight : "l’importance d’un mixage dans une narration documentaire"

Patrick, qui es-tu, que fais-tu ?

Je suis patrick Gherdoussi j’ai 49 ans, je suis journaliste photographe depuis 26 ans à Marseille où je vis.

Je suis autodidacte. J’ai eu une formation universitaire scientifique.

Je me suis intéressé au journalisme à travers la documentation de fait politique dans les années 90 dont un extrait a été publié ici.

Quel est ton parcours ?

J’ai commencé la photographie à la fin des années 90. J’ai appris à développer des photos dans des MJC. Parallèlement j’ai commencé une activité journalistique pour le Provençal. J’ai travaillé ensuite de 1999 jusqu’en 2008 pour le service photo de la Provence.

J’ai ensuite travaillé 10 ans pour l’Equipe Magazine, et je poursuis depuis 2009 des collaborations régulières avec des journaux nationaux Libération, Le Monde, les Echos, l’Humanité, l’Obs…

Mes images sont diffusées par Divergence-Images, une agence singulière née voici 20 ans et qui fédère des photographes indépendants.

J’ai parallèlement travaillé depuis 2011 sur des films documentaires, essentiellement comme OPV.

J’en ai coréalisé un au Japon « Le Paradoxe Okinawa ». Les films ont été diffusés pour la majorité sur les réseaux France 3.

Le dernier remonte à 2019 « Les Murs de la honte », traite des murs de séparation entre protestants et catholiques à Belfast.

Pourquoi cette formation Fairlight ?

Je suis appelé à faire régulièrement des petits films, notamment pour des institutions scientifiques, dans lesquelles j’assure la partie montage.

J’avais besoin d’une formation qui me permette de me donner une méthodologie quant au mixage dans ces films, le son étant la partie la moins naturelle pour moi.

J’avais aussi une curiosité de mieux comprendre l’importance d’un mixage dans une narration documentaire.

Jusqu’à présent des collègues de travail, ingé son, m’avaient donné pas mal de « tips », mais je manquais de structuration et donc de méthode.

Qu’en as-tu pensé ?

J’ai trouvé cette formation intéressante. Elle nous encourage à nous ouvrir à de nouveaux horizons créatifs, au-delà des notions techniques dévelopées.

J’ai apprécié la capacité d’adaptation du formateur notamment vis-à-vis du niveau du groupe, qui pour ma part avait une vraie homogénéité dûe aux expériences professionnelles de chacun.

J’ai donc apprécié les échanges avec les autres stagiaires et leurs profils distincts et complémentaires.

Quels sont tes projets ?

Je dois terminer un film commandité par le CNRS sur les conséquences des tremblements de terre sur les formations géologiques.

Je travaille également depuis deux ans sur un film « Ma vie avec Gilles » à travers lequel nous suivons avec la réalisatrice Isabelle ROS une personne porteuse du syndrôme Gilles de la Tourette. Une histoire profondément humaine et un portrait de fond d’une femme qui m’inspire beaucoup de respect.

Comprendre le son me permet de mieux imaginer la façon de tourner les prochaines séquences de ce film.