Actualités | Olivier Grunewald, photographe de nature (grandiose), a suivi la formation Prise de vues Perfectionnement Reflex / APN : « le stage m’a obligé à revoir toute ma manière de faire et d’envisager les prises de vue »

Olivier Grunewald, photographe de nature (grandiose), a suivi la formation Prise de vues Perfectionnement Reflex / APN : « le stage m’a obligé à revoir toute ma manière de faire et d’envisager les prises de vue »

Olivier, qui es-tu, que fais-tu ?

Je suis photographe depuis 1985. Après des études de photographie publicitaire et de travail de laboratoire au centre de formation Gobelins, j’ai démarré en me spécialisant dans la photographie de sports de montagne, alpinisme, escalade, ski extrême. Puis je suis revenu à ce qui m’attirait le plus, la nature, les grands espaces.

Pour raconter visuellement la création du monde, j’ai commencé à photographier les volcans actifs.

C’est devenu une véritable passion qui m’amène dans des environnements grandioses.

Le photographe Olivier Grunewald sur son bateau de pierre.

En quelques mots, quel est ton parcours ?

C’est en travaillant avec un ami sur un phénomène incroyable dans un cratère de volcan en Indonésie que j’ai commencé à filmer. La caméra de mon ami n’arrivait pas à rendre ce que mon boîtier photo arrivait à enregistrer. Du coup nous avons monté un projet de documentaire et j’ai commencé à faire de la vidéo.

J’ai ensuite réalisé deux autres documentaires et je me suis aussi mis au drone, outil incroyable : une grue de cinéma sans limites !

Conditions de tournage pendant les prises de vues du documentaire Kawah Ijen, le Mystère des Flammes bleues, Volcan en Indonésie.

Pourquoi cette formation de perfectionnement aux APN / reflex ?

J’avais fait en décembre dernier une formation montage sur Davinci, pour bien sûr avoir de meilleures bases sur cet outil, et surtout une meilleure compréhension du montage, pour mieux anticiper au moment d’un tournage.

Comme beaucoup de photographes, je pensais que puisque j’arrivais à faire des photos, j’arriverais à filmer. Bien sûr, on arrive à faire des images, mais je me suis rendu compte que, au final, c’était plus compliqué que je ne le pensais et surtout, il faut arriver à trouver une écriture visuelle, être dans des normes techniques, et ça ne s’invente pas.

J’avais un projet avec la chaîne Ushuaia qui allait me pousser à filmer des personnages, des situations humaines et là je ne me sentais pas à l’aise du tout.

J’ai eu la réponse pour ce projet pendant le stage et maintenant que je suis « décoincé » par rapport à de nombreux points techniques, il va falloir que je pratique beaucoup avant le tournage qui démarre début juillet.

De belles images, une écriture, une cohérence visuelle, cela se travaille. C’est comme la musique…

Comment es-tu équipé ?

Je suis complètement équipé en matériel SONY depuis mi février, avec deux boîtiers, des optiques et une petite caméra de poing. Je travaillais avec du matériel d’une autre marque avant et j’ai fait ce changement dans l’idée de me tourner plus vers le documentaire. La photographie en tant que professionnel est une activité qui disparaît de plus en plus avec l’énorme quantité d’images qui circulent et des budgets qui deviennent souvent trop limite pour garder une viabilité économique.

Qu’as-tu pensé du stage ?

J’ai toujours gardé, malgré 35 ans d’activité, une âme d’amateur qui a toujours tout à apprendre. Les certitudes ne font pas progresser.

Je connaissais mes limites pour la vidéo et le stage m’a obligé à revoir toute ma manière de faire et d’envisager les prises de vue, le tout dans une ambiance conviviale pleine d’émulation !

La pédagogie et l’envie de transmettre et de partager du formateur ont vraiment été un booster pour tous les stagiaires et j’ai vraiment beaucoup apprécié les échanges sans jugements sur les différentes approches personnelles.

J’en sors avec toujours beaucoup de questions, mais avec les bases pour m’obliger maintenant à trouver mes réponses. J’avais besoin de débloquer beaucoup de points techniques et je me sens mieux armé pour attaquer mon prochain documentaire et essayer d’anticiper les situations de rush ou il faut tout gérer en très peu de temps.

L’inconvénient des projets sur lesquels je travaille, c’est d’avoir peu de budget et donc une équipe ultra réduite. Mais le défi intellectuel est passionnant.

J’ai vu que tu avais loué durant le stage le Laowa 24mm macro tubulaire, assez incroyable… Pourquoi ?

Quand j’ai entendu parler pendant le stage de cet objectif, j’ai tout de suite vu le champ des possibilités qu’il ouvrait pour mon projet du mois de juillet.

Tenir le spectateur en haleine pendant 52 minutes ne peut se faire qu’en changeant les points de vue.

Faire vivre une colonne de fourmis après avoir suivi un groupe d’éléphants peut amener des contrastes saisissants.

Comme je vais aussi avoir à filmer des scientifiques qui travaillent sur de petites choses, mettre en avant leurs sujets de recherche puis les faire apparaître par un changement de mise au point avec le même objectif peut donner des plans étonnants.

Quels sont tes projets ?

Je vais donc démarrer ce tournage au Mozambique en juillet avec une deuxième partie de tournage de mi septembre à mi octobre, et fin août je vais faire partie d’un tournage pour Arte en Islande.

De quoi mettre à profits les acquis de ma formation et engranger de l’expérience.

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