En quelques mots, comment définirais-tu ton parcours professionnel ?
Le cinéma est ce qui m’est le plus familier. C’est là où je me sens à ma place.
J’ai choisi la caméra pour réaliser, mais maintenant j’aime écrire avec.
On me donne un texte et je l’écris. C’est toujours très difficile.
J’ai commencé par un BTS à l’école Louis Lumière 88-90
J’ai été assistante de Raoul Coutard 89-91
J’ai débuté en tant que directrice de la photographie avec Eric Rohmer en 91-92.
Depuis je n’ai pas cessé de m’intéresser aux nouvelles technologies.
Pourquoi as-tu voulu suivre ce stage ? pour quels types de projets ou de désir(s) professionnels ?
Je considère que je dois tout savoir sur la fabrication d’un film. C’est évidemment impossible mais c’est une perfection vers laquelle je tente de tendre.
Le montage est le pendant de la prise de vue, pouvoir monter ses rushs est un acte libérateur.
Il est très important pour un technicien de se tenir à jour des nouvelles technologies.
Cela me permet de faire de nouvelles propositions aux réalisateurs et aux producteurs.
Qu’as-tu pensé du stage et du logiciel ?
La formation est excellente, je me suis sentie promenée tout au long d’un logiciel aux mille possibilités. Je n’ai jamais eu le vertige.
Quels projets proches ou lointains as-tu (du point de vue du stage ou plus largement) ?
Une série de portraits sur les chefs-op.
BIO…
Réalisatrice
Anniversaires (1997) de Anne-Sophie Rouvillois, Diane Baratier
Directeur de la photographie
Aux abois (2004) de Philippe Collin avec Elie Semoun, Ludmila Mikaël
Pas assez de volume (notes sur l’OMC) (2003) de Vincent Glenn
Triple agent (Triple Agent) (2003) de Eric Rohmer avec Serge Renko, Katerina Didaskalou
Satin rouge (2001) de Raja Amari avec Hiam Abbass, Maher Kamoun
L’Anglaise et le Duc (2001) de Eric Rohmer avec Lucy Russell, Jean-Claude Dreyfus
Les Amis de Ninon (1998) de Rosette avec Arielle Dombasle, Rosette
Conte d’été (1995) de Eric Rohmer avec Melvil Poupaud, Amanda Langlet
Les Rendez-vous de Paris (1994) de Eric Rohmer avec Antoine Basler, Serge Renko
