Aurélie, qui es-tu ?
Je suis photographe indépendante depuis 15 ans. Je travaille essentiellement avec les entreprises, petites et grandes, pour lesquelles je défends une photographie humaniste, issue d’une culture documentaire.
Je viens du reportage, et je pratique aujourd’hui aussi bien le portrait que l’architecture, toute forme de photographie qui permet à mes clients de communiquer sur leur activité.
Depuis mon retour à Nantes en 2015, je me suis tournée de plus en plus vers les artisans, notamment les artisans d’art, pour les accompagner dans leur communication.
Quel est ton parcours ?
J’ai découvert la photographie argentique adolescente. A 20 ans, je me suis installée à Paris pour devenir technicienne sur les plateaux de tournage, entre régisseuse, assistante réalisation et assistante de production. En fait, ma vie professionnelle a toujours entremêlé image en mouvement et image fixe.
En 2008, j’ai voyagé aux Etats-Unis et j’ai eu la chance de travailler avec la communauté jazz de Brooklyn, qui m’a fait renouer avec la photographie, alors devenue numérique. En rentrant à Paris, j’ai quitté le cinéma et lancé mon activité de photographe freelance, qui continue aujourd’hui à Nantes.
Mon métier, je l’ai appris sur le terrain, en assistant des photographes aux pratiques différentes (portrait Harcourt, photographie culinaire et de nature morte dans l’économie du luxe, photographie industrielle) et aussi en acceptant d’innombrables petits boulots pour boucler les fins de mois. J’ai ainsi été formatrice et journaliste photo, j’ai souvent travaillé pour les constructeurs comme Canon ou Manfrotto. Je crois que ce parcours complètement sinueux a forgé ma photographie.
Pourquoi cette formation ?
Pendant la crise sanitaire, j’ai eu mon deuxième enfant. L’après Covid n’a pas été simple. A l’automne 2022, j’ai tout remis en question professionnellement au travers d’un bilan de compétences suivi d’un coaching qui ont abouti à la certitude que j’allais continuer mon travail de photographe. Mais j’ai voulu revenir à la vidéo pour étendre mon champ de compétences professionnelles avec une formation qui remettrait tout à plat… et à jour ! J’ai découvert Vidéo Design sur le site de l’AFDAS. Quand j’en ai parlé à d’autres amis professionnels de l’image, plusieurs s’étaient formés chez VD et en étaient ravis. J’ai foncé.
Comment s’est passée la formation ?
Je dois préciser qu’en arrivant à VD, j’ai d’abord été très émue car je retournais dans mon ancien quartier de parisienne, quitté il y a 8 ans. Ça m’a fait tellement plaisir ! En passant votre portail, j’ai su tout de suite que j’allais vivre deux semaines géniales. L’accueil de l’équipe, le lieu, avec sa terrasse toute en verdure, le fait d’être seulement 5 participants, configuration idéale pour échanger, et enfin, la rencontre avec Matteo Pelligrinuzzi, le formateur. Il y a chez VD une ambiance qui mêle quelque chose de familial et de très professionnel à la fois. Ça m’a ramenée à ma vie de tournage je crois.
J’ai eu la grande chance d’être dans un groupe de photographes aux expériences différentes mais avec un niveau très homogène. Une très belle énergie s’est tout de suite initiée entre nous. On était une vraie équipe, dans l’entraide et le partage, c’était très stimulant. Pour ma part, j’ai eu le sentiment de pouvoir répondre à un flot d’interrogations et de doutes sur la pratique de la vidéo, qui sans la formation, aurait mis des mois à avancer !
Matteo a cette intelligence de formateur, capable de s’éloigner en apparence d’un parcours de formation très scolaire pour mieux nous faire intégrer toutes les informations, très denses. La mise en pratique permanente des acquis nous renvoyait sans cesse à la réalité de nos vies professionnelles. On a tous suivi ces deux semaines de formation comme une répétition générale de ce qu’on allait vivre professionnellement après. C’est je crois ce qui a rendu l’expérience si riche et si pertinente. Bien sûr, c’était aussi possible grâce à la qualité de l’équipement mis à disposition, qui nous permet de tout essayer pour mieux faire nos choix après. Il me semble qu’on a tous eu l’opportunité de pratiquer nos acquis dans les semaines qui ont suivi.
Quels sont tes projets ?
Je suis actuellement dans une période très dense de travail. J’ai beaucoup de commandes simultanées en photographie et en vidéo. J’accompagne actuellement un artisan-tapissier, un ébéniste, une créatrice de ceintures et d’accessoires mode, une architecte d’intérieur et une équicoach. Ça fait pas mal, heureusement toutes ces personnes ont des liens entre elles, ça crée une richesse incroyable d’interactions. Et mon premier tournage commence cette semaine avec un portrait vidéo d’une somato-thérapeute.
J’ai récemment renouvelé une partie de mon matériel en passant à un boîtier hybride Nikon. J’aimerais, d’ici la fin de l’année, réussir à concilier photo et vidéo dans mon travail de commande pour continuer à nourrir les projets que je développe avec ma communauté d’artisans nantais.
Et puis j’espère pouvoir revenir l’an prochain à Video Design pour me former à l’étalonnage…
Aurélie Coudière : www.aureliecoudiere.com
Formation Reflex numériques / hybrides : tournage, workflow, postproduction vidéo
- Connaître les bases de la vidéo numérique : formats, codecs,…
- Maîtriser les réglages des appareils photo numériques
- Gérer un tournage vidéo : préparation matériel, exposition, point, couleur, stabilité
- Maîtriser les bases d’un petit reportage : découpage, mise en scène, plans à tourner, ligne narrative
- Travailler la lumière en studio : éclairage 3 points pour interview 1 ou 2 personnes, objets
- Sélectionner les bons accessoires (optiques, stabilisateurs, son, monitoring)
- Comparer avec les Canon C70 et BMD Pocket Camera Pro
- Organiser et installer un espace de tournage (lumières, cadre, son)
- Produire des plans satisfaisants avec un APN : mise au point, couleur, son, exposition
- Réaliser des prises de son de qualité : ambiances, interview…
- Sauvegarder et organiser ses rushes
- Maîtriser les outils de montage simple dans Premiere Pro et/ou Final Cut Pro X et/ou Resolve
- Réaliser un étalonnage simple
- Gérer en autonomie un projet personnel
