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Avid aujourd’hui : pourquoi choisir MediaComposer ? paroles de pros…

Actuellement, avec les nombreux outils de montage concurrents qui ont percé (Davinci Resolve, Premiere Pro, Final Cut Pro X), pourquoi encore choisir Avid Media Composer ?

Entre une ergonomie bâtie depuis des années pour les monteurs et pour le montage, une solidité à toute épreuve (et même des ricanements…), un marché du travail encore tenu en France par Avid (TV et networks, documentaires lourds, fiction évidemment), et des fonctionnalités toujours enrichies, nos experts en activité répondent à ce questionnement qui semble consubstantiel à la naissance de Avid (sa mort annoncée par tout concurrent prétentieux…)

Nous avons interrogé nos experts, qui montent, truquent, et forment sur Avid Mediacomposer.

Françoise Laprise, monteuse truquiste, formatrice à Paris et Montréal :

Je pense que MC est là pour rester encore quelques (ou plusieurs) années malgré la concurrence. Oui, bien sûr, la courbe d’apprentissage de DaVinci et Premiere est beaucoup plus courte qu’avec MC. Mais les monteur.se.s montent en « cowboy », un peu n’importe comment, en glisser-déposer, sans précision : c’est brouillon. MC est psycho-rigide, mais quand on monte « façon Avid », c’est une méthode de montage, avec les raccourcis, et pas beaucoup de souris. Une fois que la méthode est assimilée, c’est beaucoup plus rapide qu’avec la souris.
Pour ce qui est de la fiabilité de MC, malgré ses « bugs », ça fonctionne bien. À l’UQAM (à L’École des médias de l’Université du Québec à Montréal), on l’utilise avec Edit Share. On travaille en link sans transcode, sur des documentaires avec la Ursa 4.6K, Ursa mini 4K, Ursa mini pro 4.6K, et sur des fictions avec la Arri Amira et la Alexa. On travaille dans différentes salles de montage, on projette dans la salle de projection ou la salle de classe, on mixe sur ProTools, tout ça à partir du réseau. Je crois que ça, c’est une grande force de MC.

Mes étudiant.e.s souhaiteraient monter avec DaVinci Resolve mais je tiens vraiment à ce qu’ils apprennent MC. C’est douloureux et « ancien » mais une fois que c’est assimilé, ils trouvent que c’est vraiment bien conçu comme outil de montage. Et je leur dis que s’ils n’apprennent pas MC à l’Université, ils ne l’apprendront peut-être jamais; c’est une chance de pouvoir l’apprendre maintenant. Ils pourront plus facilement trouver du boulot par la suite, c’est clair.
C’est encore l’outil de référence en cinéma et dans les chaînes télé. Pour travailler sur des projets de longue haleine ou des projets avec plusieurs monteur.se.s, c’est stable et fiable.

Louis Goldschmidt, chef monteur, formateur Avid. Station Avid Media Composer avec boîtier BMD Multibridge Studio 4K, monitoring HD/3D.

Louis Goldschmidt, chef monteur (documentaires et docs TV), formateur.

Pour l’instant et même dans l’avenir Media Composer reste en avance sur tous les autres systèmes de montage car une fois que le dérushage a alimenté les bases de données, que ce soit dans les colonnes des chutiers ou les markers, les outils de recherche sont les plus performants. C’est une des raisons qui explique sa position dominante dans les gros documentaires et la fiction.
Sa stabilité (contrairement à ce que certains pensent) est excellente, je travaille actuellement sur un documentaire sur le Vel d’hiv et je ne plante quasiment pas alors que j’ai récupéré des chutiers d’un ancien projet et que j’y ai ajouté mes propres sources et elles sont nombreuses (le projet dès le départ pesait environ 4go.) J’ai également travaillé sur mon propre ordinateur qui est un MacBookpro de 2012. J’ai monté un film de 20’ avec tous les rushs en « link » et sur la version gratuite de Media Composer et je n’ai pas rencontré de problème.

On ne perd jamais rien dans MC et si ça arrive en général c’est que l’utilisateur ne le maîtrise pas assez. Alors oui, il faut apprendre le logiciel afin d’en acquérir les bases et les principes. Le plus gros défaut est toujours qu’il est moins intuitif que les autres et qu’il demande de l’expérience même si tout cela a tendance à s’améliorer avec les dernières versions.
C’est un vrai outil collaboratif stable, ce qui explique qu’il est apprécié dans le monde des News

Avid est toujours là car il évolue de plus en plus vite pour contrer cette concurrence depuis la 2019.XX il y a une nouvelle version du logiciel tous les 6 mois avec des évolutions majeures qu’on attendait depuis longtemps, comme la gestion de métadonnées qui peut se faire de manière groupée (les fonction « Bulk edit » et la fonction « find & replace »…). Il y a également les containers qui permettent d’avoir simultanément plusieurs groupes de chutiers ouverts et classés par catégorie.

Exemple : j’ai actuellement dans mes espaces de travail 3 containers ouverts en permanence : un pour le montage avec les chutiers de rushs et les chutiers montages; un autre avec tout ce qui a avoir avec les FX; et un dernier avec tout ce qui est lié à l’audio. Dit comme ça ça ne paraît pas si phénoménal mais en fait c’est un gain de temps impressionnant sur le workflow. 

Autre gros avantage de MC, la gestion des couleurs des rushs, des backgrounds des chutiers et de l’interface : c’est ce qui se fait de mieux et ce qui améliore nettement l’efficacité de montage.

Pour ce qui est des défauts ils ont supprimé Title Tool et l’outil de titrage qui le remplace n’est pas encore totalement opérationnel hélas.
Ils ont également repensé les exports qui aujourd’hui se font nettement plus rapidement. J’ai sorti un bout à bout de 2h30 en 45′ et directement en mp4. Pour les réseaux sociaux et tout ce qui demande de la réactivité Media Composer est bien placé car tu peux aujourd’hui créer des projets de n’importe quel format (ex 500×500 pour Insta) et diffuser les montages rapidement.
Pour rattraper Davinci on peut maintenant conformer et étalonner en 32bit flottant avec un choix d’espaces de couleur beaucoup plus grand qu’avant (je ne l’ai pas testé car je ne fais que du montage et du trucage offline actuellement)
Je pense que ce qui le rend concurrentiel c’est sa robustesse : on pourrait le comparer à un 4X4 de luxe passe partout et confortable. En 30 ans d’expérience je n’ai jamais planté un montage avec Media Composer.


Johan Boulanger, chef monteur et expert en workflows, formateur.

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