Comme beaucoup de mes camarades de la profession, au début j’ai eu à connaître un parcours assez difficile, le temps de me faire un « réseau ».
Faire un métier artistique n’est, je crois, pas donné à tout le monde. On a beau avoir la passion, mais arriver à en vivre est un tout autre problème.
Et lorsqu’on choisit le secteur audiovisuel ou cinématographique, on devine facilement les difficultés que j’ai pu rencontrer au cours de ma carrière professionnelle. Surtout à une époque où le « paraître » pour ne pas dire le « faciès » jouait un rôle déterminant dans un pays où certaines valeurs n’étaient finalement pas si évoluées que l’on pouvait y penser ! Mais, comme dit Harrison Ford, dans ce métier « il faut avoir de la ténacité, avoir non pas des rêves mais des ambitions ». Car seule la ténacité permet de réaliser des ambitions. Et, dans le cinéma, c’est un atout majeur pour prétendre y arriver.Plusieurs annees, auparavant, lorsque j’ai pris la décision d’évoluer dans le milieu du cinéma et de l’audiovisuel, j’ai dû m’inscrire dans une école de formation technique pour acquérir de bonnes bases de réalisation. Ainsi, quelques années de « galère » après, j’ai enfin réussi à réaliser des films, essentiellement des documentaires, dont un grand nombre d’entre eux ont fait des festivals, ont maintes fois été diffusés à la Télé. Parallèlement, outre la réalisation d’une fiction de 40 minutes, j’essaye de travailler sur des
projets Long Métrage de fiction…
Et puis, chacun sait que la technologie en nette progression ne laisse personne indifférent. Si bien que mon dernier film documentaire (90′) a été tourné en HD. Et, naturellement, ayant eu conscience de mes « insuffisances » dans ce domaine, j’ai donc opté pour ce stage, dont le but était de bien maîtriser l’univers de la HD, en vue de mieux expliquer les choses, entre autres, à mon Chef Opérateur. Cela me permettrait aussi d’être plus ou moins professionnellement autonome sur certains projets, dès lors que le besoin s’en fait sentir.Le stage que j’ai suivi chez Video Design a été appréciable. Curieusement, on a travaillé avec le même type de caméra que celle qu’on avait utilisée pour mon dernier documentaire ! C’était donc une surprise plutôt agréable pour moi. J’étais moins « dépaysé ». A la fin du stage, j’en suis sorti avec une confiance doublée d’une certaine assurance.
Si bien que, maintenant, il m’est possible d’orienter mon équipe sans trop d’hésitation.Comme tous les Auteurs/Realisateurs, mes malles sont remplies de projets !
Sorti gonflé à bloc de ce stage, le projet d’un film documentaire sur lequel je travaille actuellement sera évidemment tourné en HD. C’est sûr que, ayant « maîtrisé » les mécanismes de ce type de caméras, mon choix sera fait sans trop grandes difficultés. D’où l’intérêt de ce stage.
FILMOGRAPHIE
2008 – « TANGO NEGRO », Documentaire de 90 min en préparation.
2007 – « RIDO BAYONNE, Born in Africa », Documentaire de 90 ms
2006 – Réalisateur de « Pépé Felly, l’Âme de Zaïko Langa Langa » ! Documentaire de 52 minutes
2006 – Réalisateur de « Michelino, Star de la Rumba ». Documentaire de 52 minutes
2006 – Réalisateur de « Congo : Rythmes et Rumba ». Concert enregistré à Paris (Unesco), en 2004.
2004 – Réalisateur de « Kin-Malebo Danse ». Documentaire 2×52 minutes. Sélection officielle au Festival International du Film d’Amiens 2005 – Le Monde comme il va – (France).
2002 – Réalisateur de : « Le long chemin vers la Paix », Documentaire de 37 minutes
2002 – Supervision du Documentaire : « Autour de la Paix », 28 minutes
2002 – Assistant-Réalisateur de « BARANI, histoire d’une Tradition » de Pierre Yaméogo. Documentaire de 52 minutes
2002 – Réalisateur de « PACO ». Moyen-métrage fiction de 40 min. Sélectionné au Fespaco 2003, « Découvertes et Panorama » (Burkina Faso).
2000 – Réalisateur de « Bonga, au nom de la Liberté ». Documentaire de 52 minutes. Sélectionné au «Festival International du Film d’Amiens » (France) en 2000; aux «Deuxièmes Rencontres de Praia (Cap-Vert)» en 2000; au «Fespaco (Burkina-Faso)» en 2001; au FIPA, Biarritz (Fipatel) en 2001; aux « Premières Nuits du Documentaire (Paris) » en 2001, etc…
1997 – Réalisateur de « Ray Lema, Tout Partout Partager ». Documentaire de 52 minutes. Sélectionné au Fipa 98 (Musique et Spectacle Vivant), France; au Festival « Vues d’Afrique » du Québec 98,Canada; Mention Spéciale du Jury au « Festival International du Film d’Amiens 98 », ( France), etc…
Co-réalisateur : Jean-Henri Meunier.
